Bien le bonjour de Gilou...

Bonjour à toutes et tous, futurs et antérieurs lecteurs, bienvenue dans l'espace d'une pause textuelle...

"Fonds de comptoirs" est le titre de ce premier recueil de poésies à lire, à crier, à chanter...

L'idée de ce site est de sortir du fond des tiroirs des comptoirs, ces textes de Gilou Lapause enfin dépoussiérés mais toujours d'actualité...

N'hésitez pas à laisser vos commentaires...

dimanche 15 mars 2009

Tiens voilà l'printemps!...page 14






Tiens voilà l’printemps !
Avec ces gouttes de braises
Qui font pousser des cris
Des cris en bouquets
Des bouquets de cris
Des fleurs en fleurs
Aux pétales racoleurs

Tiens voilà l’printemps
Les tiges ont poussé
Les bourgeons s’éclatent
Et le soleil ne veut plus se coucher
à l’heure du goûter

Tiens voilà l’printemps
Avec cette pluie jouisseuse
Qui mouille l’horizon

Tiens voilà l’printemps
Et son engrais pour révoltés
Sa montée de rêve en sève
Pour faire juter les belles idées...


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jeudi 9 octobre 2008

Deux étoiles...page 13







Deux étoiles se chamaillent dans la rue
Elles ont beaucoup trop bu
Tandis que les amants
Derrière la fenêtre du cinquième
Se cherchent sous la peau

Les étoiles ont trop bu
Elles ont perdu leur clé
Elles ne peuvent pas rentrer
Il y a trop de lumières à Paris
Pour quelles retrouvent leur nid
On a pas idée de rentrer à pied par la voie lactée
Et les amants sous les toits
Se susurrent des mots
Qui courent sous la peau
Il fait chaud
Le vent est tombé dans l’oreille d’un sourd
Qui ne l’entend pas gueuler pour se libérer
Mais les amants dans leur danse font naître un souffle frais
Sur le brasier de mille z idées
Et les étoiles dessoûlent
C’est la fin de la nuit
Elles se glissent par la fenêtre
Et viennent s’abriter
Dans les yeux des amants
Ultime ressort
Tremplin lumineux
- S’ils jouissent, on s’envole avec eux !
Les étoiles tombées sur terre
Attendent la jouissance qui les libère
C’est dans les yeux des femmes qu’elles prospèrent
Et font de Paris
Une ville de lumière







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mercredi 13 août 2008

Zont mis...page 12



Z’ont mis les balles dans le chargeur

Petit à petit
Ils l’ont rempli
Et là maintenant
Comme un rouage bien huilé
Le barillet se met à tourner
C’est demain qu’il s’arrête
Et il faudra bien tirer

C’est la logique suicidaire
du capitalisme totalitaire

On a tout chargé
Il n’y a plus rien à épuiser

Alors ça y est
Il faut tirer

La 1ère balle
C’est l’économie libérale

La deuxième
C’est la stratégie néo-coloniale

La troisième
C’est tuer au travail

La quatrième
C’est la lobotomie des lobbies

La cinquième
C’est les frontières de l’esprit

La dernière
C’est l’épuisement de la biosphère

Ça y est tout est prêt
Tout est chargé
Dans le flingue du capital totalitaire

6 coups en automatique
dans les cerveaux paralytiques
groggis par le pouvoir du fric

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mercredi 25 juin 2008

Y a du sang dans l'escalier...page 11







Y a du sang dans l’escalier
Jusko 6ème sur le palier
Je le sens il est frais
L’a pas eu l’temps d’sécher...

7 heures et demi du matin
je rentre de mes 12 heures de turbin
je suis excité par 12 cafés instantanés
instantanés de drogue en gobelets

Y a du sang dans l’escalier
Jusko 6ème sur le palier
Je le sens il est frais
L’a pas eu l’temps d’sécher...

Je regarde mes pieds
Et j’articule mes pas sur les marches du trépas...
C’est ma voisine qui est déréglée?
Ou y a un corps sur le palier?
Je suis vampire en fin de nuit
J’ai plus de dents qu’une fourmi...
J’sais qu’les bourgeois sont assiégés
par les cadavres de leurs idées...

Y a du sang dans l’escalier
Jusko 6ème sur le palier
Je le sens il est frais
L’a pas eu l’temps d’sécher...

Des tâches, des gouttes qui m’font flipper
J’ai évité d’y mettre les pieds
Mais j’les ai suivi
C’est l’aventure au bout de l’escalier
C’est ma voisine qui est déréglée
Ou y a un corps sur le palier
J’ai cru découvrir un corps décapité
Mais j’ai trouvé que de regrets
Une tâche de sang en fin d’escalier
Une tâche de vin pour gens bourrés
Si y avait un corps, elle l’a traîné
Juska chez elle ensanglanté
Je suis vampire en fin de nuit
J’ai des idées de schizofréné
Pas d’aventure pour déprimés

Y a du sang dans l’escalier
Jusko 6ème sur le palier
Je le sens il est frais
L’a pas eu l’temps d’sécher...

Aux innocents les mains pleines!
Aux innocents les mains pleines de sang!
Tous coupables
Pas d’innocents

Y a du sang dans l’escalier
Jusko 6ème sur le palier
Je le sens il est frais
L’a pas eu l’temps d’sécher...
Y a du sang dans mon escalier
Je suis vampire en fin de nuit
7 heures et demi je vais m’coucher
pas de cobayes à embrasser
vampire en fin d’ennui
j’vois k’y a du sang pour me shooter
dans mon tombeau, je vais m’coucher...

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samedi 14 juin 2008

La Mélanco du Balico...page 10






LA MELANCO DU BALICO (titre à l’eau de prose)

C’était il y a quelques jours à Montpellier
Elle m’a demandé d’où j’venais
« t’es d’où ? »
« comme un agneau ! »k’j’lui dis
« j’transhume entre Nice et Paris »
on s’est souri pendant deux, trois rhum-orange
piz elle s’enfuit pour une vidange
cé mon côté berger qui l’avait peut être brouté
Mais en tous cas elle ne savait pas plus que moi
Si j’étais de Paris ou plutôt Niçois

Faut dire qu’à Nice j’suis l’parisien
Le teint pâle et l’œil hagard
Qui pour un verre d’eau ferait toute une histoire
Mais à Paris, ben j’suis l’niçois
Le gars qui pour un volume d’eau, du ricard l’en met trois doses
Et si tu veux t’marrer, fais moi prononcer rôse…
Cé vrai qu’j’ai pas un accent évident
Vu c’qui smélange dans mon sang
Provenco-mayennais
Monsieur cidre et dame rillettes font la nouba
Avec dame ratatouille et moussu pastaga
Cé sans doute pour ça qu’dans le’métro
Je sens me monter la mélanco du balico
Je souhaite retrouver
La mer
La pissaladière
Je veux qu’une mouette se fiche de ma gueule
En m’voyant rêver sur un écueil
Mais j’suis vampire aussi la nuit
C’est c’qui m’raccroche à Paris
J’suis amoureux de ses quartiers
Sans cesse à explorer
Ménilmontant, Belleville, Barbés
Du soleil et des solitudes qui s’pressent
Pour faire couler un jus de folie
Noir liberté
Malgré tout j’vois k’ya une milice
Qui s’tape souvent le Paris-Nice
Z’ont pas d’vélo mais plutôt des crocs
Longs comme des couteaux
Nice Acropolis
Nice aux crocs d’la police
Nice accroc à la police
Faudra bien qu’elle décroche
Car ça refoule jusqu’à Peira-Cave
Les idées de Jacques Peirave
Mais à Nice ou à Paris
Dans les rues et les quartiers
Les bars et les troquets
On siffle pour résister
Les oiseaux ne resteront pas muets ! ! !

J’ai la mélanco du balico
Qu’aurait l’teint palô à cause du ciel parigo
J’ai la mélanco du balico
Qui n’a pas d’pot
Où s’laisser pousser
Avec un bout d’ci, un bout d’ça
D’aqui, d’ahia
Me vlà dev’nu parissois !
Rien de tel que le mesclun
Pour n’être plus degun
Ieu sieu parissois…

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mardi 3 juin 2008

Je vais vous parler...page 9






Je vais vous parler
De la face cachée
Cachée profondément
Dans l’inconscient français
La culpabilité récurrente
Sur l’actualité récente

Merci papa Etat et maman président
Pour ces joyeuses néocolonies de malchance
Youcaidi cata !

Juste parler de la face cachée du français
De son racisme inconscient
Envers tout immigrant
Avant de vous saluer, c’est délicat
Ils vous regardent droit dans le visa
Si t’as l’tampon c’est bon
Sinon…t’es criminel
Quelle idée de venir partager notre prison !
Emprisonnés par nos propres frontières
Voilà la complexité de cette galère
Pourtant dans ma rue on fait tomber les barrières
On y voyage sans décalage horaire

Alors France ouvre ton cœur et tes bras
France tu vas te taire d’accueil !




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mardi 20 mai 2008

vendredi 16 mai 2008

J'ai crevé la nuit...page 8



J’ai crevé la nuit
A grands pas de cutter
Blessant mon seul ennui
Qui me poussait par terre
J’évacuais ma haine

En me cognant aux troncs
Ma violence est ma peine
Mes poings, mes pieds, mon front
Tapent la nuit qui me glace

Elle tourne autour de moi
en me foutant des baffes
Aidée par le vent qui me claque les joues
Et m’assèche la face
Tandis que la lune s’amuse
à étirer mon ombre en girafe

J’ai crevé la nuit à grands pas de cutter
Blessant ma seule amie
Qui me pousse en avant
Qui me fait cracher par terre
Je frappe contre le vent
Je suis trop solitaire
Cherchant l’abri de bras
Pour pleurer ma misère

Mais j’ai beau trancher la nuit
Avec mes pas de cutter
J’ai juste déchiré mon ennui
En alcools et en heures
Et ces petits bouts de nuit
Que j’avais découpés
Sont retombés en grêle
Sur un coin de ma gueule
Ils étaient la nuit
Elle dans sa noirceur
Avec sa robe noire
Pour cacher ses couleurs
Juste deux mains pour gifler ma colère
Et une voix qui ne parle pas pour me dire :
« tu es seul »

j’ai trouvé la chaleur gare de Lyon à 5 heures
avec les clochards et les autres voyageurs

la nuit ne m’a pas voulu
je n’étais pas son genre .



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dimanche 11 mai 2008

L'Evangile selon...page 7



Quelle est ta laisse ?
Quel est ton collier ?
Ta plaque d’identité ?
Uniformes / Tatouages
Codes et messages

Quel est ton clocher ?
Quelle est ton idole ?
As-tu les mots de passe-passe
Pour prendre ta dose de réseaux ?

Quelle est ton ivresse ?
Quelle est ta vertu ?
Crois-tu aux prêches ?
A la vie des statues ?

Codes et messages
Sigles / Logos / Images
3 lettres d’abréviations
dérapages inscrits au fond du pantalon

Codes et messages
Marquages de survie
Inscription / Numéro d’identification

Quelle est ta connexion ?
Quelle est ta boisson préférée ?
Slip ou caleçon ?
Mode et cernage
Parkage
Tranche d’âge
Code et message
Son sans image
International langage

Quelle est ta laisse ?
Quel est ton clocher ?
Quelle est ton ivresse ?
Quelle est ta connexion ?
As-tu bien rempli ton bulletin d’adhésion
à la nouvelle religion…


L'EVANGILE SELON BERCY...



Deux fois par jour
Sur les ondes radio
Sur les ondes télés
Et toutes les éditions papiers
Une nouvelle religion est née
Les journalistes élevés en batterie
Gavés de dépêches sarkoniquement modifiées
Accourent à Bercy
Ecouter leur nouveau messie
Il communique plus vite que son ombre
Et multiplie de fameuses dépêches
A ses drôles de disciples aveuglés
Des poules et des poussins
Uniformisés
Des piafs du PAF
Perroquets de toutes les couleurs
Qui caquettent en cœur
Déontologiquement parlant
La presse est libérée depuis longtemps
Mais de c’qui est d’la vérité et d’l’investigation
Il n’en est plus question
Dans le nouveau poulailler médiatique
Les annonceurs contrôlent les bics
SVP recopiez les œufs pondus
Par l’Agence Française des Poules
Du coup le coq de Bercy
Ne se retient plus de chanter
Sa propagande d’Etat
Pour nouveaux curés
Le prêche Média est loin d’être démodé...
Manquerait plus qu’on l’crucifie
Le nouveau président de Bercy
Tous les baveux seront là réunis
Pour répéter ce qu’il leur a dit
La nouvelle évangile selon Bercy...

.

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vendredi 9 mai 2008

La commune de 2004...page 6



J’ai été au front
Dans la manif des sans bâtons
On criait : « la Concorde aux piétons !
Nous sommes la liberté
Rendez-nous la rue ! ! »
On criait, on chantait…
Et ils nous ont visé
Ils nous ont gazé
Mais ça m’débouche les sinus
V’là que j’perds mon rhume des foins
Et k’mes yeux sont secs. Tout va bien.
Ils nous vident de la rue.
Enfin, ils essaient, ils essaient d’injecter leurs idées bleu sécurité
Dans le rouge de nos artères, ça circule mal,
il y en a qui tombent
à terre
Ils aspergent nos restes éparpillés
Les derniers gazés.
Ils nous chassent à la matraque
Et nous poudrent au poivre magique qui fait éternuer
Ils nous chassent
Mais ils ne nous laisseront pas croire
Que les piétons ne méritaient pas mieux
Maintenant nous résisterons plus
Et nous reviendrons plus nombreux
Et aucune lance à eau, aucune lacrymo
N’arrêtera le réveil du parigo
J’ai été au front
Dans la manif des sans bâtons
On criait : « la Concorde aux piétons !
Quartiers libérés pour un centre ville piétonnier !
Nous sommes la liberté ! Rendez nous la rue !… »
On criait, on chantait
Quand ils nous ont visé. Quand ils nous ont gazé
Et puis lavé
Sauce lacrymo- source lacrymo américaine
Version officielle, suite à la menace envers la sécurité de l’Etat
Les forces de la concorde ont dû foncer dans le tas
Et aujourd’hui les quartiers libérés sont surveillés
En attente d’être expulsés…
La milice de la concorde veut faire régner l’ordre dans la discorde
Le pêché mignon de la république : la démocratie autoritaire
Ta gueule et va te faire taire
Désinforme-toi les médias sont là pour ça
La vérité se trouve mais ne s’apprend pas la vérité ne s’apprend pas elle se trouve
J’ai été au front
Dans la manif des sans bâtons
On criait : « Abajo trabajo !
On ne veut plus travailler
Pour engraisser les cravatés ! »
Et ils nous ont visé, ils nous ont gazé
Mais on portait sur la tête un saladier
Un foulard pour éviter de s’asphyxier
Du collyre pour les yeux
Et la lacrymo n’est plus qu’un nuage bleu
On criait, on chantait en les faisant reculer
Et c’est comme cela que l’on a libéré les quartiers


.

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mardi 6 mai 2008

La Narcozique...page 5

pour ce jour anniversaire voici un texte qui date pourtant de 2004


Il vous endort
Avec sa narcozique
Narcotique du fric
Et croissance du mépris
Du mépris même de la Vie
Drogués de l’économie policière
Shoutés à l’injection sécuritaire
Endormez-vous sereinement
Ils veillent sur vous, les gouvernants
Seulement si vous ouvrez les yeux
Vous pourriez rêver de quelque chose de beaucoup mieux
Mais la narcozique vous coupe la chique
Alors laissez-vous donc bercer
Par les décimeurs d’idées
Seule la santé vient en piratant
En piratant la culture du conditionnement
La culture est alternative
Aidez-vous de la dérive
Naviguez au large de cette société
Qui pousse à l’être déshumanisé
Voilà les quelques onguents
Pour soigner les faux-sentiments
Exprimez-vous !
Ecoutez les fous !
C’est dans l’utopie et l’amour que germe la Vie !


ici la version vidéo
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dimanche 4 mai 2008

Une griffe...page 4

Une griffe invisible a déchiré le nuage

Sans un bruit

Sans un cri.



De cette plaie

s'est écoulé

le sang chaud

vital et enflammé

du

crépuscule.




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samedi 3 mai 2008

Ballade nucléaire...page 3

.



Je sors dans les ruelles
Pour faire pisser ma solitude
Tcherno-bille en tête
Je vois des pinces de crabe pousser à mes pieds

Les nuages ont irradié mes chemins
Radioactifs, le thym et la ciboulette
La pluie graisseuse sent l’huile de vidange
Le romarin a le goût d’un champignon tragique
Mais tout se transforme
Il n’y a pas de panique

Je vois des pinces de crabe pousser à mes pieds
Quand je sors dans les ruelles
Pour faire pisser ma solitude

Tout pousse à l’envers dans le potager de mes idées
Des circuits imprimés intégrés
Aux neurones assoiffés de chaleur fissile
Ça ressemble à un craquement de mes os
Je suis un futur fossile
Facile j’ocille entre une horloge sans tic
Et ma montre à TAC
Ce n’est plus une question d’heures ni de temps
Extrait de la pierre, l’énergie nous épuise
Je n’ai plus de nageoires et je caille
Sans mes écailles
Pas de détail
A la casserole
En omelette, en compote
Comme tous les champignons
J’hallucine mon spleen en corolle verte et bleue
Ils ne couperont pas le cou de mon noyau
J’immune des défenses
Je projette du goudron pour étouffer les microns
C’est la nouvelle guerre de l’atome
Au fond du noyau des Hommes

Je vois des pinces de crabe pousser
Au fond de la vase des cœurs
Alors je sors dans les ruelles
faire pisser ma solitude


.



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vendredi 2 mai 2008

Pas de fumée sans...page 2


Il n’y a pas de fumée sans puits de pétrole
Au fond du trou noir
La lumière jaune de la nuit américaine
Couleurs filtrées par les volutes de fumée
Faire flamber le désert
Pour y purger la misère
Le vent aiguise son souffle
Aux croix des cimetières
L’étincelle dans le désert enflamme la poussière
Il n’y a pas de fumée sans puits de pétrole

De flammes et de poussières
Des fleurs pour les cimetières
Des flammes pour la poussière

Et le feu chasse l’écureuil hors de sa tanière
La chaleur ne connaîtra pas l’hiver
La terre laissera couler la terre
Pour balayer toutes nos misères

De flammes et de poussières
Des fleurs pour les cimetières
Des flammes pour la poussière

C’est l’iceberg qui se fout de la charité
Y a pas d’aérosol pour trouer les gens bornés
Ni de panneaux pubeux pour nous éclairer
C’est la pluie qui révélera l’érosion de nos idées

Il n’y a pas de fumée sans puits de pétrole

Raffiner à l’épuisement
Raviner à l’éboulement
Creuser cent trous dans le désert
Pour faire flamber le marchés de l’extraction
La marche de la consommation

De flammes et de poussières
Des fleurs pour les cimetières
Des flammes pour la poussière


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jeudi 1 mai 2008

"Télévision" version vidéo...

Merci à Joël pour sa vidéo !

Et pour retourner à l'accueil c'est là
pour le texte c'est ici

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mercredi 30 avril 2008

Télézondes...page 1


Un premier texte en clin d'oeil orwellien....



Télévision j’écris ton nom
Télévision je crie ton nom
Télévision je chie ton nom
Sous forme d’étrons
Après une mauvaise digestion
Appuie sur le bouton
Zappe à saute-mouton
Et prends ton shoot de télézondes
Télévision à toute heure
Lobotomie pour un bonheur
Combien Qu’ça coûte ?
Aux dealers de CCC
Qui bigdilent leur dope pour trépanés
Appuie sur le bouton
Zappe à saute-mouton
Et prends ton shoot de télézondes
Ecorche tes yeux sur écran plat
Ecoute et meurs
Ressens des pleurs
Des tonnes d’émotions
par procuration
Télévision j’évite le son
de ta morale de fin d’saison
Télévision à reculons
Télévision qui touche le fond
Ecervelé
Absence au bout du front
Pas fini d’être pris pour un con
Big Brozer de télécran
Is watching you
Sans sentiment
Big Brozer de télécran
Bigdile sa daube sans raisonnement
Et deale sa dope sans assaisonnement
Appuie sur le bouton
Zappe à saute-mouton
Et prends ton shoot de télézondes
Télévision j’écris ton nom
Télévision je crie ton nom
Télévision je chie ton nom
Sous forme d’étrons
Après une mauvaise digestion
Appuie sur le bouton
Saute,
Zappe mouton !
Et prends ton shoot


ici la version vidéo...


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