Je sors dans les ruelles
Pour faire pisser ma solitude
Tcherno-bille en tête
Je vois des pinces de crabe pousser à mes pieds
Les nuages ont irradié mes chemins
Radioactifs, le thym et la ciboulette
La pluie graisseuse sent l’huile de vidange
Le romarin a le goût d’un champignon tragique
Mais tout se transforme
Il n’y a pas de panique
Je vois des pinces de crabe pousser à mes pieds
Quand je sors dans les ruelles
Pour faire pisser ma solitude
Tout pousse à l’envers dans le potager de mes idées
Des circuits imprimés intégrés
Aux neurones assoiffés de chaleur fissile
Ça ressemble à un craquement de mes os
Je suis un futur fossile
Facile j’ocille entre une horloge sans tic
Et ma montre à TAC
Ce n’est plus une question d’heures ni de temps
Extrait de la pierre, l’énergie nous épuise
Je n’ai plus de nageoires et je caille
Sans mes écailles
Pas de détail
A la casserole
En omelette, en compote
Comme tous les champignons
J’hallucine mon spleen en corolle verte et bleue
Ils ne couperont pas le cou de mon noyau
J’immune des défenses
Je projette du goudron pour étouffer les microns
C’est la nouvelle guerre de l’atome
Au fond du noyau des Hommes
Je vois des pinces de crabe pousser
Au fond de la vase des cœurs
Alors je sors dans les ruelles
faire pisser ma solitude
.
1 commentaire:
Haaan !
Alors ça c'est marrant ! http://lafourmiaplumes.overblog.com
(les grands esprits... ou alors on est vraiment à la mode ? "horreur!")
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